Paradoxal II
Et cette nuit,
je suis venue en rêve,
sans faire de bruit,
doucement je m'élève.
Et à minuit,
je te propose une trêve,
mais je t'ennuie,
ton âme est en éveil.
Et puis je fuis,
j'ai bien vu l'attrape-rêves,
mais tu me pries,
de te chanter le rêve.
Et tu sommeilles,
au milieu des merveilles,
pas de réveil,
pour cette douce abeille.
Te voilà réveillée,
tu as quitté Morphée,
un voyage infini,
le rêve parachevé ?
Belle illusion,
quelle est donc ma croyance ?
Une féerie,
une aurore boréale.
Réenchantée,
ton rêve est irréel,
de la belle Eve,
je suis l'autogenèse ...